Mardi 16 décembre – « Bonne Espérance », c’est fait !
Les huit navigatrices de The Famous Project CIC en ont terminé aujourd’hui mardi à 17 heures (heure française) avec l’immense océan Atlantique. Après 17 jours, 2 heures et 20 minutes d’une navigation riche en rebondissements depuis Ouessant, Alexia Barrier et ses drôles de dames ont franchi la le cap de Bonne Espérance, premier (avant les caps Lleuwin et Horn) des trois grands marqueurs de ce tour du monde.

Elles s’apprêtent à entrer dans le redoutable et redouté océan Indien, ses 70 560 000 km2 d’horizons liquides, (soit 13,83 % de la surface totale du globe terrestre), qui s’étend depuis le cap des Aiguilles (à quelques encablures dans l’est du Cap de Bonne espérance) jusqu’à la côte sud de la Tasmanie entre le South West Cape et le South East Cape. Une entrée scandée de nombreux « péages » dont l’équipage va devoir s’acquitter, à commencer par la négociation de ce courant des Aiguilles.
Le courant des aiguilles
Un courant qui ne plaisante pas. Quand le vent fort se met contre lui, la mer devient dure, courte, cassante. En multicoque, c’est probablement ce qu’il y a de plus exigeant. Du reaching, du vent fort, de la houle de travers. Ça tape et ça ne pardonne pas.

Alors avec l’équipe de routage à terre, Alexia Barrier et ses sept navigatrices comparent, analysent. L’idée, c’est d’éviter de se battre trop longtemps contre ce courant. Elles décident alors de passer plus au nord pour chercher une mer plus lisible. Avantage : une meilleure orientation du vent et de la houle. Inconvénient : un vent instable et changeant. L’objectif ? Entrer dans l’océan Indien correctement, avec un bateau respecté et un équipage en confiance.
Extrait du carnet de bord d’Alexia Barrier
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