
Spécificité de l’épreuve de Spa, une journée se glisse entre le mercredi des essais collectifs et le début du week-end de course le vendredi par les essais officiels.
« On pourrait croire que c’est une journée off pour le staff mais la réalité est tout autre. Chez IDEC SPORT d’ailleurs on parle de semi-off », indique Stéphanie (D’Aprigny), coordinatrice logistique. « Pour ma part, je profite de cet intermède pour préparer le meeting suivant, en l’occurrence celui de Silverstone, et pour peaufiner les rangements et la logistique matériel en lien avec les trucky, Loris Chagny et Dominique Noël, et le chef d’équipe, Didier Vincent. C’est parfois très court entre deux meetings, lorsque nous rentrons à l’atelier. Ce jeudi est donc très utile et propice aussi au relationnel dans le paddock. »

Quant à Didier Vincent, chef d’équipe, au-delà d’anticiper la course d’après, son rôle est de suivre tout ce qui se passe autour de l’écurie : « je donne aussi bien un coup de main aux mécanos qu’à la logistique. Je m’assure que tout fonctionne correctement sur place : motorhome, matériel, traiteur etc. »
Côté technique, la journée n’est pas de tout repos non plus. Comme l’indique Nicolas Drouelle, chef ingénieur sur la #28, « nous profitons de ces 24 heures supplémentaires pour analyser encore plus en profondeur l’ensemble des données récoltées lors des essais collectifs de la veille. » Paul Nicolli, chef de voiture de la #28 et Jérémy Valbon sur la #18 organisent, pour leur part, l’ensemble des tâches à réaliser avec leur équipe respective. L’objectif quand il n’y a pas de casse ou de changement de moteur est de remettre parfaitement en état les prototypes : « nous vérifions que tout est bien serré, nous adaptons le set-up selon les instructions des ingénieurs. Chaque mécanicien intervient sur une tâche bien précise selon une to do list établie par nos soins. Il y a un mécano pour le train avant, un pour le train arrière, l’autre pour la partie moteur, un dernier dédié à la boîte de vitesse et réservoir. Des mécanos dits « satellites travaillent sur les freins, la mesure de planche. Et si un de nous a besoin d’un coup de main, l’entraide est toujours présente. »

Damien Deledda et Dylan Loof s’occupent spécifiquement de la carrosserie. « Nous nous assurons qu’aucun élément composite ne soit endommagé ou cassé comme la lame avant, le fond plat, la coque. Habituellement lorsque les essais collectifs s’enchaînent avec la course, nous utilisons en premier lieu les pièces neuves et déjà préparées à l’atelier de Signes. Grâce à cette journée, nous anticipons et réparons dans notre atelier déporté et dédié. » Dans la même lignée, Noël Cullerier, aussi tyreman pendant les courses, contrôle toutes les pièces de carrosserie en compagnie de Nicolas Leblanc et Miguel Lorenzo : « si des changements sont réalisés, nous rééquipons les éléments à iso des précédents.Nous nous assurons qu’il n’y ait aucune anomalie. Si nous en détectons nous envoyons directement les pièces aux plasturgistes. Si tout va bien, nous nettoyons et remettons à disposition des mécanos. » En ce qui concerne les pneumatiques, Paolo Giraldii prépare les trains de pneus alloués pour les premiers essais libres du vendredi.


S’en suivront vérifications techniques et administratives pour le team et les pilotes, ainsi que le traditionnel Team Managers & Drivers briefing.
Une véritable petite fourmilière, parfaitement organisée qui œuvre toujours plus pour le meilleur résultat possible chaque dimanche de course… et …. toujours dans la bonne humeur.