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LE TEAM IDEC SPORT RACING TERMINE A LA HUITIEME PLACE DES 4 HEURES DE SPA-FRANCORCHAMPS

Engagée ce week-end sur la cinquième et avant-dernière épreuve de la saison en European Le Mans Series, les 4 Heures de Spa-Francorchamps, l’équipe IDEC Sport Racing a poursuivi son apprentissage : après des qualifications difficiles en raison d’un problème de moteur, Dimitri Enjalbert, Patrice et Paul Lafargue ont pris une bonne 8e place en LMP2.

Le métier continue à rentrer ! Pour sa première saison sur le très relevé circuit des LMP2 en European Le Mans Series, l’écurie IDEC Sport Racing aura connu son lot d’émotions au cours des 4 Heures de Spa-Francorchamps : 10e fin août au Castellet, elle s’est cette fois classée au 8e rang, non sans avoir connu un week-end à rebondissements. La séance de qualifications samedi a en effet été perturbée par une panne de moteur qui a obligé les mécanos à changer le moteur dans un délai très court et réduit le temps de roulage des pilotes.

20160925_elms_spa_a-140bdRésultat : un seul chrono enregistré et un départ en fond de grille dimanche pour Dimitri Enjalbert, premier pilote à s’élancer dans le trafic. « Le départ a été sport, très mouvementé : au premier virage, j’ai été obligé de sauvegarder la voiture, je suis sorti très large pour éviter de toucher les autres. » Sorti indemne de cette entame de course malgré une légère touchette, l’intéressé réussit peu à peu à remonter le peloton pour occuper la 7e place (sur 13 partants en LMP2), avant de laisser le volant à Patrice Lafargue pour un un relais perturbé par une neutralisation (drapeau jaune) mais qui permet à la Ligier JS Judd n°28 de pointer un temps au troisième rang. Paul Lafargue puis Dimitri Enjalbert une dernière fois se succèdent, la course se terminant encore sous drapeau jaune suite à une collision.

A l’arrivée une bonne 8e place pour IDEC Sport Racing qui confirme les progrès d’ensemble de l’écurie. « Nous sommes partis de loin, mais nous avons eu une super stratégie, puisque nous avons été troisièmes un moment, se réjouit Dimitri Enjalbert. Nous ne sommes plus dans l’apprentissage, nous commençons vraiment à faire de belles choses. Les relais notamment se passent de mieux en mieux : nous, les pilotes, arrivons désormais à être aussi rapides que les mécaniciens, cela nous fait gagner de grosses et précieuses secondes. » Constat à peu près similaire chez Patrice Lafargue : « Nous partons en dernière position, ce qui n’est bien évidemment pas un avantage pour démarrer une course, surtout à Spa. Mais globalement, nous faisons une belle course, je suis assez content. Nous avons encore progressé, acquis de l’expérience, ne serait-ce que les mécanos qui ont dû changer le moteur, c’était un bon devoir d’école. Et sur la gestion de course, les ingénieurs ont été très bons. »

Seul petit point noir pointé par les pilotes : le baquet qui a fait souffrir les corps, faisant dire à Patrice Lafargue : « La P2 est un univers très pointu par rapport aux autres voitures sur lesquels nous nous alignons, c’est plus violent, il faut que le corps soit bien calé. Là, nous avons un peu bricolé, à ce niveau, cela ne pardonne pas, ça nous empêche d’être plus performants, ce sont des points qu‘il faut régler, nous nous devons d’être parfaits pour avoir tous les atouts en main. » Le mot de la fin est pour Paul Lafargue, particulièrement heureux de ses débuts à Spa : « J’ai découvert un des plus beaux circuits avec une des voitures les plus rapides au monde, c’était assez extraordinaire. C’est évident qu’il va falloir élever notre niveau, mais nous avons de bonnes bases, je ne vois que du positif dans ce week-end, nous sommes à l’arrivée avec une voiture intacte, Dimitri et mon père ont fait du bon boulot. » Prochain et dernier rendez-vous de la saison en ELMS du 21 au 23 octobre pour les 4 Heures d’Estoril.

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