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ELMS 2023 : 5ème place à l’arrivée des 4H du Castellet pour IDEC SPORT

Récit de la course

Alors que la performance était bien présente pour IDEC SPORT, un problème de pneumatique a perturbé la fin de course en European Le Mans Series avec la LMP2 alors que l’équipage constitué de Paul Lafargue, Paul-Loup Chatin et Laurents Hörr se dirigeait vers la victoire. Retour sur cette deuxième manche du championnat européen avec Nicolas Minassian et Paul-Loup Chatin. 

IDEC SPORT courait à domicile pour la seconde manche de l’European Le Mans Series lors des 4 heures du Castellet. Si l’écurie basée à Signes, en périphérie du circuit Paul Ricard, s’est montrée performante depuis le début d’année avec un podium aux 4h de Barcelone et une pole position aux 24H du Mans, il fallait confirmer cette bonne forme sur la manche française. La LMP2 IDEC SPORT #28, qui arbore le bleu du constructeur français Delage, pointe aux avant-postes dès les essais et Paul-Loup Chatin confirme en décrochant une place en première ligne lors des qualifications. Toute l’équipe prouve sa solidité lors de l’épreuve, que ce soit les pilotes en piste ou les mécaniciens dans les stands. IDEC SPORT prend la tête de la course et se détache de ses poursuivants, jusqu’à ce qu’un problème à l’avant gauche force la #28 à repasser une fois de trop aux stands, à seulement 20 minutes de la fin de course. Le trio Paul Lafargue, Laurents Hörr et Paul-Loup Chatin prend la cinquième position en LMP2. Un résultat forcément décevant et qui ne récompense pas les efforts de l’écurie.

Si un parallèle pourrait être fait avec les 24H du Mans et la crevaison à 2h du but, Nicolas Minassian, team principal, différencie les deux évènements :
« C’est un weekend mitigé par rapport au résultat final. La performance était au rendez-vous. On a bien travaillé mais on sait que le Paul Ricard est dur pour l’avant gauche à cause de la vitesse et des appuis dans les virages à droite. En fin course on a choisi de ne pas changer l‘avant gauche dans le dernier relais de Paul-Loup. Ceux qui ont gagné ont fait le même choix, mais nous ça n’a pas tenu. On aurait sûrement gagné ou fait un podium. Dans les tests on tenait les pneus sur deux relais donc c’est une décision que j’assume. Avec des «si » on referait la course…
On retient que niveau performances, on a fait du très bon boulot. Paul était constant et rapide. Laurents a emmené la voiture devant et Paul-Loup a fait le job au volant avec de belles batailles en piste pour prendre la première place. C’est dommage, je suis déçu pour l’équipe. On méritait un beau résultat. C’est dans la défaite qu’on devient plus fort. »

© Paola DEPALMAS

Au lendemain de la course, la pilule est encore dure à avaler pour Paul-Loup Chatin, qui a mené de belles batailles en course et s’envolait seul en tête :
« La course était quasi gagnée. J’avais justement gardé une marge au cas où on aurait dû se battre en fin de course. C’est beaucoup de frustration. C’est un sport mécanique avec des paramètres mécaniques qui entrent en compte mais avec Le Mans ça fait beaucoup. C’est même presque plus frustrant que le Mans. On a fait une très belle semaine, avec une deuxième position en qualif, qui est un très bon résultat. La course était très bien aussi. Paul se bat face aux pilotes pro et gère. Laurents a fait du super travail pour remonter. C’était le schéma idéal. J’avais juste à conclure. On serait bien partis cet été avec ce résultat, pour récompenser le travail de tout le monde. Tout de suite, c’est beaucoup de frustration mais on va regarder devant. On sait qu’on fait du sport, et si on ne peut pas l’accepter on fait autre chose. »

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