La manche belge sonne la fin des vacances pour les engagés de l’European Le Mans Series et lance la deuxième partie de la saison. C’est le plus long tracé de l’année avec ses sept kilomètres parcourus en sens horaire et répartis, en 19 virages. Actuellement deuxième au championnat, à un petit point du leader, nous pourrons compter sur l’équipage de la #18 pour tenter d’inverser la tendance. Quant à Paul Lafargue, Job Van Uitert et Paul-Loup Chatin, trio malchanceux depuis les trois premières courses, ils feront tout pour faire briller les couleurs rouge et noir d’autant que la performance est là.
Avec son tracé atypique fait de courbes lentes et rapides, d’épingles abordées à 70 km/h, de gros dénivelés épousant le relief local et de longues lignes droites où l’on peut dépasser les 320 km/h, cette étape belge est une étape aussi difficile qu’incontournable.
Quelle que soit la voiture avec laquelle le pilote évolue, tous s’accordent à dire que le Raidillon est un morceau d’histoire, un accélérateur de risques et d’émotions. Le nom n’est peut-être pas impressionnant, mais l’enchaînement, lui, est une pure folie. Véritable mur de 240 mètres avec une pente flirtant avec les 17% et 24 mètres de dénivelé, il se passe en montée à plus de 300 km/h après une descente dans une courbe assassine : le virage de l’Eau Rouge. Le petit plus ? La côte s’attaque quasiment à l’aveugle.
Même si certains virages semblent plus faciles maintenant, parce que plus d’appuis aérodynamiques, comme celui de « l’Eau Rouge » que l’on peut prendre à fond, le raidillon reste unique, tout comme ceux de Pouhon et de Blanchimont, qui sont spectaculaires.
Nicolas Minassian, Team Principal
« Tres heureux de retrouver Spa, j’adore ce circuit qui donne beaucoup de plaisir a piloter mais aussi de nombreuses possibilités de stratégie et de set up sur la voiture. Nous abordons clairement ce week end de course pour prendre de gros points, sur la 28 comme sur la 18. Les pilotes comme l’équipe ont beaucoup travaillé, autant sur la stratégie que la perfo. Maximum attack »
Job Van Uitert, pilote de la #28 aux côtés de Paul Lafargue et Paul-Loup Chatin« Spa est pour moi comme une course à domicile. Je viens des Pays-Bas, donc j’ai toujours beaucoup d’amis et de famille qui viennent me voir, ce qui me donne un coup de pouce supplémentaire. Le circuit est un excellent mélange de vitesse et de technique – les virages comme Eau Rouge et Blanchimont sont toujours spéciaux à négocier. Pour me préparer, j’ai beaucoup fait de vélo afin de rester en forme physiquement et j’ai pris quelques jours de repos pour être frais mentalement pour le week-end. Les résultats obtenus jusqu’à présent ne reflètent pas notre potentiel, mais l’ambiance au sein de l’équipe est bonne et nous restons concentrés. Nous savons de quoi nous sommes capables et nous donnons le maximum à chaque course. »
Mathys Jaubert, pilote de la #18 avec Jamie Chadwick et Dani Juncadella
« Le circuit de Spa, je le connais bien, j’y ai roulé deux fois cette saison en Porsche Cup. C’est un circuit que j’apprécie car il est rapide et mythique. Je n’y ai encore jamais roulé en proto, il va donc falloir adapter le pilotage. Je suis impatient d’arriver sur ce meeting avec mes coéquipiers et le team IDEC SPORT, surtout après le week-end d’Imola qui n’a pas été le meilleur week-end pour notre part, avec l’envie de se refaire et de se battre pour le titre jusqu’à la fin. »
Un véritable festival en piste attend le team, composé de 40 personnes, basé à Signes.
