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24H du Mans: le pression monte!

Plus que quelques heures avant le départ de la 85ème édition des 24H du Mans! Les pilotes se livrent sur les derniers instants avant la compétition et leur état d’esprit avant le départ

Alors que la foule a répondu présent toute la journée dans la pit-lane et s’est massée dans le centre-ville du Mans en fin d’après-midi, les effluves de compétition emplissent peu à peu le paddock.

Après avoir signé des centaines d’autographes tels des Patrick Dempsey en puissance, les pilotes du trio IDEC SPORT revenaient à leur rôle de concurrents engagés sur le mythique double d’horloge sarthois.

« La parade c’est énorme! Le fait de la partager avec mon fils c’est magique, » lâche Patrice Lafargue les yeux encore grand ouverts. « Il y a malgré tout une appréhension qui monte. Le Mans, c’est une course qui est compliquée. Même si on a l’habitude de courir il y a un enjeu supplémentaire ici. Il y a une pression naturelle car on est plus exposés, il y a du monde, beaucoup de médias. En plus on court avec des pilotes exceptionnels, le plateau est très relevé. Il y a des grands noms, des gens dont on est fans … Je suis heureux que Paul prenne le départ car c’est quelque chose que j’ai eu la chance de vivre et c’est exceptionnel. C’est une expérience magique, devant des milliers de personnes. Les gradins sont complets et c’est inoubliable. Le vrai moment c’est le tour de chauffe derrière la safety-car. Quand on s’élance, personne ne s’attaque dans la ligne droite car c’est un moment qu’on apprécie. C’est très bref mais c’est intense! »

De son côté, Paul Lafargue commence à réaliser qu’il s’apprête à vivre en prenant le départ. « C’est un moment unique. Heureusement qu’il y a une nuit pour se détendre. C’est impressionnant de voir cette foule qui connait nos noms, » confie Paul Lafargue qui sera au volant de la Ligier JS P217 à 15h. « Le départ c’est un moment unique. J’ai vu mon père le faire en 2011. Ça donnait envie! Il ne faut pas faire de bêtise car on va partir pour 24 heures. Il faut le gérer comme un départ normal. Je pense qu’il va y avoir du rythme d’entrée mais il vaut mieux préserver la voiture. La performance ne sera savourée que si l’on franchit la ligne d’arrivée. »

Pour David Zollinger l’objectif est le même: il faut passer la ligne d’arrivée dimanche à 15h! « Si je dois ressentir la moindre pression, ça serait surtout celle de ne pas terminer! Je suis là pour que l’on fasse une vraie course d’endurance avec Patrice et Paul! » déclare David. « Maintenant on est partis, on a pris nos marques. Les inconnues de la semaine dernière sont effacées. Place à la course! »

La Ligier LMP2 #17 IDEC Sport s’élancera en 29ème position au sein d’un peloton ultra-compétitif. La meute sera précédée par l’ex-pilote F1 et champion du monde d’endurance 2015 Mark Webber.

 

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