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IDEC SPORT N’A RIEN LÂCHÉ

Après 24 heures d’efforts IDEC SPORT passe sous le drapeau à damier de la légendaire course d’endurance à la 5ème position du classement LMP2 et accroche le top 10 au général. 

IDEC SPORT voit l’arrivée des 24H du Mans pour la deuxième fois en trois ans (abandon en 2018). L’écurie de Patrice Lafargue décroche son meilleur résultat dans la Sarthe en terminant à la 5ème place des LMP2. Toujours aux avant-postes, l’équipe n’a rien lâché, que ce soit dans la gestion de course ou dans la résolution des problèmes rencontrés. 
Le double d’horloge avait bien commencé pour IDEC SPORT avec le meilleur temps des essais libres, puis le quatrième temps en qualification. La grille de départ des 24 Heures se joue en trois sessions de deux heures. La météo n’étant pas clémente le premier jour, c’est le jeudi que les 62 équipes ont tenté leur chance. Les chronos descendent, Paul-Loup Chatin améliore sa marque et réussie ainsi à préserver la deuxième ligne LMP2. Les pilotes, les ingénieurs et les mécaniciens ont travaillé de concert pour produire une voiture dont le comportement est pensé pour la course et le ressenti des pilotes. 
Le samedi 15 juin, 61 bolides sont alignés sur la grille puisqu’une Porsche a dû renoncer à courir après un accident. Paul-Loup Chatin est chargé de s’élancer en premier. À 15 heures, les voitures sont rangées deux par deux derrière le safety-car. S.A.S. Charlène de Monaco agite le drapeau tricolore et les concurrents sautent sur la pédale de droite pour prendre leur envol. Les premiers tours sont bien gérés mais l’Oreca #48 perd quelques places. IDEC SPORT évolue en milieu de peloton LMP2 dans les premières heures. Un souci technique sur la tour à essence coûte de précieuses secondes à chaque pit-stop. L’écurie se voit obligée de gérer son essence à la limite de la panne sèche et d’aller au maximum des pneus. Les pilotes impriment un rythme de qualification pour compenser et ça paye. L’Oreca #48 se stabilise à la septième puis la sixième place au fil des heures. Pas une erreur ne vient entacher la performance d’IDEC SPORT. 

La #30 du Duqueine Engineering est dans la ligne de mire de Paul-Loup Chatin en fin de course. Mais le duel n’aura pas lieu puisque Paul-Loup Chatin profite d’un problème mécanique sur l’Oreca concurrente pour le dépasser sans aucun résistance possible. 
Après 24 Heures de course, 37 pit-stops et plus de 4950 km parcourus, l’Oreca #48 IDEC SPORT passe sous le drapeau à damier en cinquième position de la catégorie LMP2. L’écurie s’offre par la même occasion un top 10 au classement général. 
Le week-end en bref
Patrice Lafargue, Président d’IDEC SPORT : « J’ai beaucoup d’émotions car c’est un super résultat, à la fois pour les pilotes et l’ensemble de l’écurie, qui s‘est arrachée pour aller le chercher. Ce n’était pas simple. Il y a beaucoup de bonheur mais aussi un peu de tristesse parce que nous avions des ambitions. Maintenant c‘est la réalité du terrain, ça demande encore plus de préparation. C’est les 24H du Mans, il faut être humbles. Cinquièmes après la pemière partie de course que nous avons eu, nous nous sommes bien repris. »
Nicolas Minassian, directeur sportif : « On avait vraiment un bel ensemble d’équipe. Nous étions soudés et même si c’était frustrant … c’était fun. Nous aimerions toujours faire mieux mais il y a beaucoup de positif. Le Mans, c’est une course d’équipe et nous sommes une équipe, une famille. Les pilotes m’ont bluffé, mais comme tout le monde. Je ne veux mettre personne en lumière, car je n’aime pas ça, mais ils m’ont régalé. Nous poussions à la limite de l’essence, nous n’avons pas fait d’erreur au stand. Mais le point négatif, qui doit être positif, c’est que nous avons perdu du temps tout au long de la course aux ravitaillements. C’est frustrant parce que tout le monde se donne, puis on perd 15 secondes toutes les 38 minutes, pendant 24 heures. »
Paul Lafargue, pilote IDEC SPORT : « J’ai vécu toutes les émotions en un week-end.  Ce que nous avons fait, il fallait quand même le faire. La voiture était bien réglée mais nous avions un problème moteur, puis le problème avec la tour à essence. Au final nous faisons un top 5 en LMP2. Pour ça nous avons dû taper dans les pneus. »
Memo Rojas, pilote mexicain « Je pense que cinquième c’est quand même satisfaisant, surtout au Mans où le principal est de finir. Malheureusement nous avons subi lors des arrêts aux stands. Nous avions clairement le potentiel pour être sur le podium. Si nous faisons des maths et qu’on compte 10 secondes de plus par arrêt, ça fait facilement sept minutes. L’équipe a fait un super job et ce que je retiens vraiment c’est que personne n’a fait d’erreur. Nous étions rapides et nous savons que nous pouvons y arriver. »

Paul-Loup Chatin : « L’équipe a fait un super travail. Nous avons été au bout et c’est l’essentiel. Nous espérions faire un podium, je pense que nous avons tout pour mais il y a deux ou trois détails qui font qu’on n’y est pas. C’était des 24 Heures difficiles et l’équipe peut être fière d’elle. La voiture a tenu même si nous étions en mode qualif de A à Z. Une cinquième place c’est un beau résultat. Nous serons encore plus forts l’an prochain. Je retiendrai que nous avons fait un sans faute, comme l’an dernier. »  
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