Idec Sport est ses 6 hommes d’équipage viennent de connaitre 24 heures pour le moins contrastées. Ils on en effet poursuivi jusqu’en milieu de nuit une chevauchée assez fantastique qui leur a permis de gagner les latitudes sud à très grande vitesse, à plus de 30 noeuds. Aux toutes premières heures de ce 12ème jour dans leur tentative contre le record du Trophée Jules Verne, ils ralentissent sensiblement dans un vent qui ne cesse d’adonner, de passer sur l’arrière du bateau, au point très probablement d’inciter Joyon et ses hommes à de nouveau empanner, changer d’amure avec l’arrivée d’une nouvelle dépression. Ces vents forts orientés nord nord est vont leur permettre de glisser très bas sous l’Afrique du Sud, et parer le premier des trois grands caps du parcours, Bonne Espérance. Le Cap des Aiguilles en Afrique du Sud, juste un peu plus tard, marquera lui le début d’un autre morceau de bravoure de ce tour du monde, l’entrée dans l’Océan Indien. Le cap des Aiguilles est le point de relief le plus méridional du continent africain. Il est aussi le point de repère officiel qui marque le passage de l’océan Atlantique à l’océan Indien. Le débours vis a vis du tenant du titre Banque Populaire V, qui dépassait hier les 380 milles, se trouve ce matin réduit de plus de 60 milles, à un point de la course où Loïck Peyron et ses 13 hommes d’équipage étaient toujours aussi rapides il y a quatre ans dans l’établissement d’un temps référence entre l’Equateur et Bonne Espérance.
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