Ce choix délibéré de Francis, au sortir de la « chicane » des Canaries de délaisser la voie des alizées, fantômatiques à l’heure de son passage, pour l’inhabituelle et inusitée route au Nord en bordure d’anticyclone des Açores, livre, après moult péripéties et efforts titanesques de la part de l’Hercule de Locqmariaquer, un bilan comptable des plus flatteurs ce matin, aube du 9ème jour de course, avec 414 milles d’avance sur Thomas Coville à 460 milles de San Salvador! On le sait, rien n’est joué tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie et que l’observateur du très officiel WSSRC n’a pas stoppé le chronomètre. Les dernières 48 heures de Francis forcent cependant l’admiration, avec ce millier de milles avalé à pleine vitesse, scandé seulement de deux empannages stratégiques millimétrés… Force, pugnacité, intelligence… du grand Joyon.
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