C’est dire la performance de Francis Joyon, qui, en solitaire, mène son IDEC grand train. C’est dire aussi la pertinence des choix techniques, le fait d’avoir voulu un bateau simple, léger, conçu pour la performance mais aussi la fiabilité. En symbiose avec son bateau, le skipper d’IDEC en tire le meilleur avec des moyennes qui continuent de bluffer tout le petit monde de la planète mer.« Longitude du Cap Leeuwin à 01.33h Temps universel. IDEC coupe cette longitude à 1100 milles au sud de l’Australie. En réalité, je suis bien plus prés de l’Antarctique dont le climat se fait sentir à bord. Pour être précis, on est à 400 miles de la limite banquise et 770 miles du continent blanc ou la carte porte les noms des explorateurs qui s y sont aventurés :Shackleton, Dumont d’Urville. L’Antarctique a échappé jusqu’ici à l’appétit des hommes, et espérons que nous arriverons à enrayer le réchauffement de la planète qui détruirait la banquise et la vie sauvage avant de nous détruire ,,, Ici, c’est brume, bruine et brouillard ; Même les pétrels tempête ont disparu dans le coton… » FrancisCap de Bonne Espérance / Cap Leewin (solitaire)Castorama en 2004 : 10 jours, 15 heures, 26 minutesIDEC en 2007 : 7 jours, 08 heures, 12 minutesCap de Bonne Espérance / Cap Leewin (équipage)Orange II en 2005 : 7 jours, 08 heures, 33 minutesTemps de course d’Ellen MacArthur en 2004 au Cap Leeuwin : 29 jours, 14 heures et 5 minutesTemps de course de Francis Joyon (2007) au Cap Leeuwin : 22 jours, 15 heures et 28 minutes (+/- 7 jours d’avance)
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